La transparence du courant d’air…
Dès l’ouverture de la lourde porte, c’est en prenant le fil d’un courant d’air que l’on pourrait s’approprier le mieux le décor. La fumée du cigare du Che s’échappe d’un croquis collé à un mur. Le bar massif tel l’ancre d’un bateau pirate tangue au rythme des verres à cocktail et des rondes de salsa… D’ailleurs plus haut, dans la salle de danse, le miroir renvoie des reflets d’ombres aux pas plus ou moins assurés. Les ventilateurs éteints rêvent de tourner à plein régime… sous un soleil plus lourd, parfois trop lointain…
Si Les androïdes rêvent de moutons électriques, les ventilateurs ici rêvent sûrement du soleil de Cuba…





























